La conduite supervisée permet au candidat âgé de 18 ans au minimum, inscrit dans une école de conduite, de compléter sa formation initiale par une phase de conduite «supervisée» par un accompagnateur, afin de passer l’épreuve pratique dans des conditions plus sereines. Cette forme d’apprentissage est plus souple que l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC),mais possède des avantages similaires.
L'apprentissage en conduite supervisée des véhicules légers s’adresse aux candidats, de 17 ans au
minimum, qui souhaitent acquérir une expérience de conduite avant le passage de l’examen du
permis de conduire ou après, en cas d'échec(s) à l’épreuve pratique.
Pour vous inscrire, vous devez aussi avoir l’accord de l’assureur du véhicule.
On peut choisir la conduite supervisée :
• au moment de l’inscription à l’auto-école ou à tout moment de la formation
Pour y accéder :
au moment de l’inscription à l’auto-école ou à tout moment de la formation
Il faut :
• avoir réussi le code de la route
• avoir suivi une formation pratique avec un enseignant de l’école de conduite (20 heures
minimum)
• avoir bénéficié d’une évaluation favorable de la part de son enseignant de la conduite et de la
sécurité routière et obtenu l’attestation de fin de formation initiale (AFFI) figurant en annexe du
livret d’apprentissage, définie par arrêté du ministre chargé de la sécurité routière
Cette période débute par un rendez-vous préalable qui a lieu en présence de l’enseignant de la
conduite, de l’élève et du futur accompagnateur. L’enseignant dispense alors ses conseils aux
deux parties pour bien commencer la période de conduite supervisée.
La conduite supervisée n’impose ni durée minimale, ni distance minimale à parcourir.
Un exemplaire de l’attestation de fin de formation initiale est transmis à la société d’assurances
par le souscripteur du contrat de formation.
L’accord préalable écrit de la société d’assurance doit être obtenu sur l’extension de garantie
nécessaire pour la conduite du ou des véhicules utilisés au cours de la future phase de conduite
supervisée. Cette extension n’entraîne pas de supprime.
Cet accord précise le ou les noms des accompagnateurs autorisés par la société d’assurances à
assurer cette fonction. Il est joint au contrat de formation de l’élève qui précise les obligations
relatives à la fonction d’accompagnateur et les conditions spécifiques à la conduite supervisée ou
à l’avenant au contrat de formation si le choix de la conduite supervisée a été décidé après la
conclusion du contrat.
L’assureur peut refuser de délivrer cette extension si le candidat a été condamné pour :
• Homicide et blessures involontaires.
• Conduite sous l’emprise d’un état alcoolique
• Délit de fuite
• Refus d’obéir à un ordre de s’arrêter émis par les forces de l’ordre
• Conduite en période de suspension ou d’annulation du permis.
L’assureur peut également refuser d’assurer le nouveau conducteur en apprentissage, s’il estime
que sa conduite présente un risque est trop élevé. Vous devrez alors changer d’assureur pour être
couvert.
Si vous estimez néanmoins que ce refus est discriminant, vous pouvez saisir le médiateur des
assurances.